"De la lumière nous sommes venus et à la lumière, nous retournerons"
— Josiane Antonetti, auteur de "Murmures de l'âme" et "Matters of Spirit"
Vivre consciemment!
par Rev. Josiane Antonetti
Tout le monde a une vie passée, présente et â venir et s'en va un jour.
L'impermanence et la connaissance qu'elle délivre est un sujet qui est oublié, ignoré, nié par notre société moderne qui est orientée vers la sacralisation de la jeunesse, mais aussi —et c'est encore plus regrettable— par la communauté spirituelle New-age. Pourtant, il n'y a rien de plus certain et inévitable que la mort.
Dans beaucoup de cas, c'est notre manque de connaissance et d'acceptation de la vie et de la mort qui augmente notre crainte et notre inconfort quand le sujet est abordé. Le vieillissement, les maladies mortelles et la mort ne sont pas vus comme faisant partie du déroulement normal de la vie, mais un peu comme un ultime échec. Nous ignorons, nions, combattons ou mettons de côté nos sentiments pour tenter d'y faire face. Mais quand la mort nous touche ou touche quelqu'un que nous aimons, nous souffrons car nous avons vécu dans l'ignorance et nous avons essayé d'éviter la réalité de la vie. Notre communauté scientifique a créé la définition courante de la mort et de cette manière a clos la discussion sur la mort en la déterminant comme LA FIN.
Il y a la vie après la mort comme il y avait la vie avant notre naissance terrestre parce que nous sommes esprit, éternel, indestructible. A la naissance, notre esprit prend forme dans un corps ; ainsi il meurt â son état originel pour expérimenter la vies sur terre et â la mort, il laissa sa forme pour retourner â son état originel. Quand nous passons de l'autre côté, il n'y a pas de sentiment de "fin". Notre identité et notre conscience restent les m'mes et nous éprouvons seulement un peu de confusion comme lorsqu'on se réveille après un profond sommeil et que l'on essaye de comprendre les conditions inhabituelles dans lesquelles on se trouve. Nous revenons graduellement â notre conscience et commençons a nous rappeler pour éventuellement retourner â notre essence originelle, que l'on appelle aussi "l'innocence originelle." c'est un grand bonheur de se sentir de nouveau â la "maison" et de retrouver une compréhension profonde du but de la vie et de l'amour. La confusion que nous expérimentons dès que nous quittons le corps physique durera plus ou moins longtemps selon ce que nous aurons appris pendant notre vie ou le développement que nous aurons atteint.
Plus nous sommes conscients de la dimension spirituelle, cet autre côté de notre 'tre, plus notre vie et notre mort seront facilitées. Il n'y a aucune séparation entre la naissance, la vie et la mort. C'est un processus continu "entrée et sortie" comme la respiration "inspiration et expiration." Je sais avec certitude que, quand nous embrassons pleinement notre vie et notre mort, nous nous éveillons alors â notre vrai potentiel. Nous de venons plus authentiques avec nous-m'mes et avec les autres, nous sommes plus présents â l'autre et vivons vraiment nos vies en tant qu'esprit incarné.